Zoom : Adapter son mode de vie

Publié le 21/09/2022 Mis à jour le 22/05/2023
Publié par Le Réseau SAM
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Être confronté directement ou indirectement par la perte d’autonomie que ce soit à cause d’une maladie, d’un handicap ou de l’âge qui avance simplement n’est jamais simple et demande souvent une certaine capacité d’adaptation…

Dans ce SAM Guide, nous verrons comment (ré)apprendre à vivre pratiquement parlant après l’annonce d’un diagnostic de handicap ou de maladie ou simplement suite à un événement malheureux de la vie.

Adapter son lieu de vie

Comment adapter son domicile ?

Le lieu de vie 🏘️ est primordial pour s’assurer d’être en sécurité et être à l’aise dans sa vie quotidienne. Il est donc indispensable de pouvoir l’aménager en conséquence lorsqu’un déficit d’autonomie survient.

Retrouvez les pistes pour aménager convenablement votre lieu de vie en cas de perte d’autonomie à cause d’un handicap, d’une maladie invalidante ou du grand âge 👴 dans notre SAM Guide consacré à l’aménagement du domicile : « En cas de perte d'autonomie, quelles solutions "simples" existent pour aménager son domicile ? » 

Et si vivre chez soi n’est plus possible ?

Parfois, la perte d’autonomie est telle qu’il n’est pas possible d’aménager le lieu de vie actuel de la personne confrontée aux difficultés soit parce qu’il s’agit d’une location, soit parce que le coût des aménagements est trop élevé ou encore parce que les lieux ne sont pas adaptables…

Il faut alors envisager un déménagement vers un nouveau lieu de résidence. Cela peut être : une résidence-service pour les personnes qui sont encore autonomes mais ont besoin d’un espace adapté à leurs besoins, un logement personnel plus adéquats 🏘️ ou déjà adaptés, une maison de repos et/ou de soins, un habitat communautaire… Bref toutes les solutions sont envisageables.

Pour les personnes âgées 👴 qui ne peuvent plus rester seules, les ASBL comme Infor-Homes Bruxelles ou Senoah en Wallonie sont des interlocuteurs de choix pour vous accompagner dans la réflexion d’un nouveau lieu de vie.

Pour les personnes en situation de handicap, physique ou mental, les services d’accompagnement peuvent également soutenir la personne et son entourage dans ces démarches de choix de lieu de résidence.

Enfin, pour les personnes atteintes d’une maladie invalidante, la visite d’un ergothérapeute peut permettre d’amorcer la réflexion sur les aménagements nécessaires.

Pratiquement parlant, qui peut m’aider à déménager ?

Un déménagement lorsqu’on est invalide ou isolé n’est pas toujours aisé à organiser… même si l’entourage est de bonne volonté ; cela demande du matériel et des muscles !

S’il n’est pas envisageable financièrement de s’adresser à des sociétés de déménagement classiques, certaines communes mettent à disposition de leurs habitants précarisés des services de « brico-dépannage » disposés à fournir une aide en cas de déménagement.

Il peut être nécessaire aussi avant d’envisager d’organiser le déménagement de remettre de l’ordre ou de faire le tri dans les affaires au préalable ; des services spécialisés existent pour vous aider à vous organiser.

D’autres services à tarifs sociaux peuvent vous prêter main forte comme des ASBL ou des projets de quartier solidaires.

Accompagner ces changements ?

Changer de lieu de vie n’est pas une étape anodine dans la vie de quelqu’un, d’autant plus quand cette personne se trouve dans un état de santé fragilisé à cause d’une maladie, du handicap ou de son grand âge.

Un accompagnement psychologique peut être proposé à cette personne ou une médiation familiale peut être envisagée si ce déménagement est source de conflit dans les familles afin de gérer au mieux cette transition. 

Adapter son quotidien

Comment adapter ses gestes et activités du quotidien ?

Cuisiner, s’habiller 👗, conduire sa voiture, faire du sport ou maintenir ses loisirs… Tous les petits gestes du quotidien se trouvent impacter lorsque l’état de santé se dégrade sur du plus ou moins long terme.

Heureusement, quelques petites adaptations peuvent permettre de rester le plus autonome possible dans toutes ces tâches de la vie quotidienne.

Se faire à manger et adapter son régime alimentaire

Si comme nous l’avons vu plus haut, l’aménagement de l’espace et entre autres celui de la cuisine est un point de départ indispensable ; les ergothérapeutes et les kinésithérapeutes sont également en mesure de proposer des ustensiles adaptés et d’apprendre à la personne en perte d’autonomie à s’en servir.

Adapter son mode de vie peut également impliquer de modifier ses habitudes d’achat. Si la personne fragilisée et ses proches valides ne sont pas en mesure de faire les courses ou de préparer elle-même ses repas, plusieurs possibilités sont envisageables comme : les courses à domicile 🏘️ le passage d’une aide familiale ou d’un service de livraison de repas

Enfin, si la perte d’autonomie est grande, le régime alimentaire de la personne fragilisée peut être revu afin de la garder dans un état de santé stable : repas mixés pour faciliter l’absorption et éviter la dénutrition, régime adapté à certaines pathologies comme le diabète... Un diététicien ou un nutritionniste peut accompagner la réflexion sur l’adaptation du régime alimentaire.

Rester à la mode

S’habiller seul quand on est en situation de handicap ou atteint d’une maladie qui entrave les mouvements n’est pas aisé. De même, habiller une personne handicapée physiquement peut constituer une lourde tâche pour l’entourage ou le personnel paramédical en charge du patient.

Les vêtements vendus dans les bandagisteries ne sont pas toujours très « à la mode » or être en situation de handicap ou à mobilité réduite ne signifie pas qu’on ne souhaite plus être tendance… Heureusement, depuis quelques années, certaines grandes enseignes comme Kiabi mais également des marques comme Tommy Hilfiger ont pris en considération leur public en déficit d’autonomie en proposant une ligne de vêtements 👗 adaptés, faciles à enfiler.

Les activités adaptées

Pour garder le moral après un accident de la vie, rester actifs en tentant de conserver tant que possible les activités qui nous font du bien qu’il s’agisse de sport ou de loisirs.

Les activités sportives adaptées

Certains clubs de sport 🏀 proposent des sessions spécifiques pour les personnes fragilisées avec du matériel adaptés mais certaines associations ont créé une activité dédiée aux personnes en déficit d’autonomie comme Gymsana par exemple qui propose des séances de gymnastique douce aux personnes atteintes de maladies neurodégénératives entre autres.

Les loisirs

Les activités récréatives comme le jardinage 🌿 la pâtisserie 🥮 ou les jeux de société ♟️ peuvent aussi rester à la portée de tous et prodiguent de nombreux bienfaits pour les personnes malades ou handicapées.

Les activités en extérieur et les séjours adaptés sont également une source de détente pour les personnes fragilisées qui aiment voyager.

Notre SAM Guide consacré aux idées d’activité destinés à tous vous donnera certainement quelques idées à explorer : « SAM donne des idées : Détente et loisirs en Belgique ou ailleurs ».

Parfois, il n’est plus possible pour les personnes fragilisées de poursuivre leurs loisirs, du moins temporairement. Mais ce n’est pas pour autant que rester chez soi est synonyme d’ennui… Découvrez quelques idées pour continuer à se divertir lorsqu’on est contraint de rester chez soi.

Les Fêtes et festivités

Quoi de plus normal que d’organiser un anniversaire, les réveillons de fin d’année ou participer à un festival, à un concert ou à tout autre événement public ?

Mais lorsque dans notre entourage direct se trouve une personne en déficit d’autonomie, c’est moins simple de l’y faire pleinement participer.

Plusieurs ressources sur le Réseau SAM peuvent vous fournir quelques conseils pour organiser une fête 🎉🎉🎉 digne de ce nom en y intégrant un parent âgé 👴 par exemple ou encore les prestataires compétents pour rendre vos festivités accessibles aux PMR comme Almagic

Dans l’agenda retrouvez également des activités et animations à destination des personnes concernées directement ou indirectement par la perte d’autonomie.

Adapter sa vie sociale : l'école ou le travail

Adapter son rythme scolaire ou son activité professionnelle

Une perte d’autonomie suite à un accident de la vie impacte forcément les activités de la vie quotidienne mais aussi la scolarité 🏫 ou l’emploi 👨‍💼 de la personne fragilisée.

Heureusement, des stratégies d’adaptation sont envisageables tant pour l’école qu’au niveau de l’emploi.

L’école

L’enseignement à domicile 🏘️ ou l’enseignement spécialisé 🏫 pour les enfants malades ou les personnes en situation de handicap peuvent constituer des alternatives afin de poursuivre le plus normalement possible leur scolarité.

Le travail

Adapter son rythme de travail 👨‍💼 peut prendre plusieurs formes comme le passage à temps partiel, le trajet de réintégration ou encore la réorientation professionnelle

Que l’on soit SAM 🐢 d’une personne en déficit d’autonomie ou que l’on soit soi-même confronté à un accident de la vie, maintenir une activité professionnelle peut s’avérer essentiel voire indispensable tant en termes de survie financière que pour conserver un rythme de vie équilibré.

En bref, s’adapter est dans la Nature humaine, peu importe les difficultés de la vie mais avec quelques astuces et informations c’est parfois plus simple !

Zoom : Adapter son mode de vie

Résumé de l'article

Adapter son mode de vie lorsqu'on est confronté directement ou indirectement à une perte d'autonomie revêt divers aspects : ☑️ L'adaptation du domicile 🏘️ aux nouveaux besoins voire envisager un changement de lieu de vie ☑️ L'adaptation des gestes du quotidien : mode vestimentaire 👗 activités 🏀 régime alimentaire 🍏 etc. ☑️ L'adaptation de la vie sociale : aménagement d'un nouveau rythme de travail 🧑‍💼 ou changement d'orientation scolaire 🚌

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  • Aménagement du domicile
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