Être « aidant » ? Qui est qui ?!
Etes-vous "aidant" ? Etes-vous "aidant proche" ? "Aidant proche" au sens légal ? "Aidant informel" ? "Aidant formel" ? "Proche aidant" ? "Aidant Familial" ? "Aide familiale" ? "Aidant naturel" ? Vous ne savez pas ou vous n'en êtes pas sûr ?! Vous n'êtes pas seul à avoir ce doute !
A travers cet article, nous espérons que le brouillard se dissipera et qu'il vous aidera également à trouver votre chemin dans le labyrinthe des soins et de l’aide aux personnes. Depuis que le Monde existe, les gens s'occupent les uns des autres. Beaucoup d'entre nous prennent soin des autres de façon « naturelle » et d’autres en font même leur métier.
C’est d’ailleurs la raison qui nous a conduit à créer L’identité « SAM » 🐢… vous permettre de dire sans hésiter : « je me sens solidaire» d'une perte d'autonomie « j’aide quelqu’un ».. «je me sens concerné» ... donc « je suis SAM » !
Aidants formels ou informels ?! Tout le monde est « SAM » ! Mais essayons de comprendre qui est qui ? Et qui fait quoi ?
Les aidants informels
Les bénévoles
Certaines personnes aident spontanément 🙂 car elles sont toujours prêtes à donner un coup de main ✋… Parfois elles vont jusqu’à s’investir dans l’associatif, auprès d’œuvre caritative, etc. ; à ce titre, elles sont considérées comme « aidants informels ».
Les aidants proches
Parmi ces aidants informels, certains le sont dans la sphère privée. Ils apportent une aide à un membre de leur entourage fragilisé des suites d’un accident, d’une maladie, d’un handicap ou du 👴🏿 grand âge. Ces personnes sont des « aidants proches » !
Parfois, vous pouvez également rencontrer les termes tels que "aidant familial" ou "proche aidant". En effet, les dénominations changent d’un pays à l’autre bien qu’elles revêtent les mêmes implications.
- Gardez à l’esprit que quand on effectue une recherche :
- 👉 Sur un site belge, on parle d’« aidant proche »
- 👉 Sur un site français, on parle d’« aidant familial »
- 👉 Sur un site suisse ou québécois, on parle de « proche aidant »
- 👉 Sur un site néerlandophone, on parle de « mantelzorger »
- 👉 Sur un site anglais, on parle de « informal carer »
Les aidants informels fournissent aujourd'hui 85 % de tous les soins aux personnes dans le besoin en Europe. Rien que dans l'Union européenne, plus de 30 millions de personnes s'occupent d'un membre de leur famille qui est malade, âgé de santé fragile ou handicapé.
En dehors de l’Europe, les aidants proches représentent par exemple 30% de la population active au Québec ; 15% d’entre eux ont moins de 15 ans.
En Suisse, l’ESS estime qu’en 2017 près de 20% de la population suisse (âgée de 15 ans ou plus) était « proche aidante ». Cela représente 1,4 million de Suisses.
En 2016, selon une étude de l’UCL commanditée par la Fondation Roi Baudoin, les aidants proches représentaient en moyenne 10% de la population belge ; à Bruxelles ce chiffre atteignait même 18% c’est-à-dire près d’un bruxellois sur cinq !
Dans le contexte spécifique d’aide à une personne âgée, quatre aidants sur dix cohabitent avec leur proche vulnérable et sont la plupart du temps un conjoint.
Aidant proche « reconnu », une définition juridique
Être « aidant » vous amènera peut-être à être reconnu comme « Aidant proche »... mais pas toujours !
En 2014, la Loi belge ⚖️ mentionne pour la première fois le terme « aidant proche » et six ans plus tard, en septembre 2020, la reconnaissance officielle est définie par des critères fédéraux et ouvre à certains droits détaillés ci-après :
Voici la Loi établie ainsi que la définition officielle inscrite dans Une loi publiée au Moniteur belge en juin 2014 :
L’aidant-proche proche étant défini comme la personne qui apporte une aide et un soutien continu et régulier à la personne aidée. Elle doit être majeure ou mineure émancipée, être une personne ayant développé une relation de confiance et de proximité avec la personne aidée. L’aidant proche doit exercer le soutien et l’aide à titre non professionnel, d’une manière gratuite et avec le concours d’au moins un intervenant professionnel.